ALISE (www.alise-vaire.fr)

ATTENTION, DANS NOS CAMPAGNES, NOS OISEAUX SONT EN VOIE DE DISPARITION !

26 Mars 2018 , Rédigé par Pascal BARON Publié dans #Informations générales

Depuis 2008-2009, le déclin des oiseaux des champs et de nos jardins est de plus en plus marqué.

Hirondelles

 

Cela correspond à la flambée des cours de certains produits agricoles et à la généralisation des insecticides neurotoxiques très persistants et à l’utilisation excessives d’herbicides, fongicides et autres « icides »  qui détruisent les différentes sources d’alimentation de nos amis à plumes, sans oublier la destruction de leur habitat par les remembrements, l’extension des zones pavillonnaires ou commerciales et la disparition de certaines zones humides, haies, futaies et zones boisées soumis à une pression économique toujours plus forte.

Par exemple, les effectifs de la linotte mélodieuse ont baissé de 27% en dix-sept ans.
Linotte mélodieuse

 

Pipit farlouse

 

Alors que le Pipit farlouse,  passereau qui se nourrit d'invertébrés a perdu 68 % de ses troupes en dix-sept ans.

Sur la zone atelier du CNRS qui représente 450 km2 de plaines agricoles, la perdrix est virtuellement éteinte.

Perdrix grise

 

Pinson

 

Tourterelles

 

Merle femelle
Pigeon ramier

Des espèces non spécialistes des écosystèmes agricoles comme le pinson, la tourterelle, le merle ou le pigeon ramier déclinent également.

Alouette des champs

 

Perdrix rouge

 

De plus notre réglementation évoluant très lentement malgré la situation, l'alouette des champs par exemple est encore piégeable et chassable alors qu'elle est désormais en danger critique.

La perdrix rouge subit une hécatombe avec huit individus sur dix disparus. Ceux que des fois, nous croisons sont les survivantes très souvent des lâchers réalisés par les chasseurs.

Deux études récentes ont révélé que l'Allemagne et l'Europe auraient perdu 80% d'insectes volants et 421 millions d'oiseaux en trente années.

Fauvette grise

 

Bruant proyer

 

 

Pour que nos campagnes ne deviennent pas silencieuses, pour que nos jardins et nos villages retentissent encore des chants des oiseaux, les pratiques agricoles devront changer intelligemment, le développement économique et nos comportements individuels aussi, en respectant la cohabitation entre les différents occupants de l’espace de nos campagnes et villages. L’usage intensif des herbicides, insecticides et fongicides ainsi que la destruction du paysage sont néfastes pour nos amis à plumes.

Rouge gorge

 

Mésange bleue

 

Chardonnet

 

Déjà dans notre habitat du quotidien, dans nos jardins, nous pouvons disposer des nichoirs, des soucoupes percées pour y disposer les graines que les oiseaux trouvent maintenant difficilement ailleurs, des petits récipients remplis d’eau et l’hiver des boules de graisses suspendues. Avec le retour du printemps et le retour des oiseaux migrateurs comme les hirondelles, ne cassons par leurs nids même si cela salit et ne chassons pas les merles même s’ils viennent manger nos cerises ! Espérons que nous pourrons continuer d’entendre le coucou au changement de saison !!!

Coucou

 

Partager cet article
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article